1789-1815 Les volontaires de la République
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

historique du 1er bataillon des volontaires de Paris

Aller en bas

historique du 1er bataillon des volontaires de Paris Empty historique du 1er bataillon des volontaires de Paris

Message  LE BOCAIN Mar 1 Déc - 9:15

Salut !

Je viens de mettre en ligne le premier historique de la série des bataillons et régiments des armées de la République : celui du 1er bataillon des Volontaires de Paris (tiré de l'ouvrage de Chassin "les volontaires nationaux". Bonne lecture et n’hésitez pas à laisser vos impressions !
http://reconstitutionhistorique.skyrock.com
LE BOCAIN
LE BOCAIN


Revenir en haut Aller en bas

historique du 1er bataillon des volontaires de Paris Empty Re: historique du 1er bataillon des volontaires de Paris

Message  LE BOCAIN Sam 12 Déc - 11:52

1er BATAILLON DES VOLONTAIRES DE PARIS
(21 juillet 1791 – 29 juin 1795)





HISTORIQUE DU CORPS

Le 1er bataillon fut formé au camp de Grenelle du 21 juillet au 3 août 1791. Le 3 août, il fut mis en marche dans la direction de l’armée du Nord. Il occupa Gonesse, puis Verberie, et le 27 septembre fut mené à Bapaume où il fut passé en revue le 25 novembre par le maréchal de Camp, M. de Colaincourt.

Voici quelle était sa composition :

ETAT MAJOR

- MAUPANT : lieutenant-colonel
- GIRAUDET : adjudant-major
- MASSE: quartier-maître trésorier
- BERTHOLET : chirurgien-major
- MERNAU-DUFRESNOY: ingénieur
- DUBROCA : aumônier
- PERRIN : adjudant
- GERBE, dit Marche à terre : tambour-maître

Corps de musique (18 hommes)

Compagnie des canonniers-instructeurs (8 hommes)
- Lieutenant GENTON

Compagnie des canonniers-volontaires (62 hommes)
- Capitaine BILLECOQ
- Lieutenant DESPREZ
- Sous-lieutenant MAUFROY

Compagnie des Grenadiers (68 hommes)
- Capitaine ARMET
- Lieutenant LEBERT
- Sous-lieutenant LEBREAU

Compagnie Viénot (68 hommes)
- Capitaine VIENOT
- Lieutenant POTIER
- Sous-lieutenant MARLIN

Compagnie Leval (70 hommes)
- Capitaine LEVAL
- Lieutenant THIERRY
- Sous-lieutenant BAUD


Compagnie Debeine (63 hommes)
- Capitaine DEBEINE
- Lieutenant DELAISTRE
- Sous-lieutenant BLERZY

Compagnie Balland (65 hommes)
- Capitaine BALLAND
- Lieutenant RAOUX
- Sous-lieutenant HUIN

Compagnie Guérin (66 hommes)
- Capitaine GUERIN
- Lieutenant HACHE
- Sous-lieutenant GATINE

Compagnie Pulleu(62 hommes)
- Capitaine PULLEU
- Lieutenant CARRIERE
- Sous-lieutenant LA ROCHE

Compagnie Fiory (66 hommes)
- Capitaine FIORY
- Lieutenant CASTEL
- Sous-lieutenant DUBOIS

Compagnie Michelin (66 hommes)
- Capitaine MICHELIN
- Lieutenant DECLAIS
- Sous-lieutenant BANSARD

Soit 40 officiers et 651 sous-officiers et soldats. A noter qu’il manquait 101 habits, 95 fusils, 3 pistolets, 36 sabres et 115 baïonnettes pour l’équipement du bataillon.

Observations générales sur le bataillon :
Le lieutenant-colonel MAUPANT, sortait des Gardes Françaises, il connaissait son métier mais il était faible de caractère.
L’adjudant-major GIRAUDET était un élève de l’école militaire et parfait sous tous les rapports.
Les officiers étaient en général très patriotes mais acceptaient difficilement les ordres de leurs supérieurs.
Le bataillon manœuvrait passablement bien mais il était surtout très indiscipliné.






1792


En mars 1792, le bataillon tenait encore garnison à Bapaume. Il quitta la ville le 12 de ce mois. Le 20 avril, la guerre fut déclarée et le 30, le bataillon connu son baptême du feu à Quiévrain.

Le 1er mai, il occupa un poste détaché à Saint-Amand. On le trouvait au mois d’août campé à Maulde. Dans la nuit du 3 au 4 août, une sortie fut exécutée sur la ferme de Montbray, contrôlée par l’ennemi ; l’action fut très vive et le lieutenant-colonel MAUPANT commandait lui-même le détachement qui y pris part et ramena 30 prisonniers autrichiens.

Le 20 août, le lieutenant-colonel MAUPANT étant nommé à l’état-major du général Dumouriez, le capitaine BALLAND fut élevé au grade de lieutenant-colonel et pris la tête du bataillon. L’adjudant PERRIN fut nommé lieutenant-colonel en second. Le lieutenant DECLAIS devint adjudant-major à la place de GIRAUDET, passé au 88ème RI (Régiment d’Infanterie). A la levée du camp de Maulde, le 3 septembre, le bataillon faisait parti de la 1ère colonne commandée par Beurnonville, qui se réunit, le 10, à la 2ème (Dampierre) pour marcher sur Grandpré.

Le 20 septembre, le 1er bataillon de Paris, fort de 600 hommes, fut placé dans la réserve de l’armée du Nord.

L’armée de la Belgique fut constituée le 11 octobre et le 6 novembre, le bataillon était engagé dans la bataille de Jemmapes. Placé à l’avant-garde, il s’avança, un des premiers, sur les retranchements ennemis, malgré une grêle de boulets et de mitraille que les autrichiens firent pleuvoir sur lui, y pénétra et enleva une pièce de canon. Il tomba ensuite sur la ligne de cavalerie et d’infanterie qui voulait encore lui disputer le terrain et la culbuta. Le caporal Jean-Henry THUILLIER, dit Jolibois, vétéran de 57 ans et volontaire dans la garde nationale de Paris, arrivé le matin même dans la compagnie FIORY, fut, à la suite de sa bravoure lors de cette bataille, nommé sous-lieutenant par le général Dumouriez le 3 décembre 1792 et alla ensuite rejoindre le 98ème RI.

Après cette bataille, le 1er bataillon des volontaires de Paris prit ses quartiers d’hiver à Malines.


Pertes (non exhaustives) du 30 avril 1792 à Quiévrain:
MAUREL Louis, adjudant, blessé.
GUYOT Pierre-Etienne, volontaire, blessé à la jambe gauche.

Le 4 juillet 1792, le volontaire Nicolas ABBITRE fut blessé d’une balle à la jambe droite lors d’une patrouille.

Pertes (non exhaustives) de la nuit du 3 au 4 août 1792 à la ferme de Montbray:
TRIGARD Jean-Baptiste, volontaire, blessé.

Pertes (non exhaustives) du 6 novembre 1792 à Jemmapes :
CASTEL, lieutenant, blessé d’une balle à la jambe droite
MY Jean-Baptiste, caporal, blessé d’une balle au cou.
BAU Joseph, volontaire, coup de biscaïen au genou droit.
MOREL Pierre-Charles, grenadier, balle dans la cuisse gauche.
BOUYER François, caporal, blessé à la tête.


1793



Pendant le mois de février 1793, comptant 500 hommes à son effectif, il tint garnison à Malines, qu’il quitta le 4 mars 1793 pour Liège. Le désastre de Maëstricht le fit entrer en campagne. Il suivit l’armée dans sa retraite et se trouva aux combats qui se livrèrent en avant de Tirlemont les 16 et 17 mars. Le 18, chargé de soutenir le pont d’Ismaël, près de Neerwinden, il le garda jusqu’à la nuit, malgré les plus grands efforts des autrichiens pour l’enlever. La bataillon perdit une trentaine d’hommes au cours de ces trois journées. Le 30 mars, son chef de corps, le lieutenant-colonel BALLAND, élevé au grade de colonel, quitta ses hommes pour rejoindre sa nouvelle unité, le 83ème RI. Le lieutenant-colonel PERRIN prit le commandement du bataillon.

L’armée étant une nouvelle fois forcée à la retraite, la bataillon exécuta la sienne paisiblement jusque sous les murs de valenciennes, où, après avoir pris quelques jours de repos, il alla occuper Le Quesnoy à la date du 8 avril.

Envoyé en avant-garde du côté de Bavay, il se battit plusieurs fois par détachements. Rappelé dans le faubourg de Valenciennes, il occupa le poste d’Anzin et fournit, dans le bois de Raismes, des détachements qui se battirent tous les jours. Le 1er mai, le bataillon dans son entier attaqua l’ennemi dans ses retranchements, le repoussa d’abord jusque sous ses batteries, mais bientôt il en fut chassé lui-même avec perte de quelques hommes. Le 8, il voulut renouveler cette tentative mais n’y réussit pas mieux. Cette dernière fois même, il fut si chaudement repoussé par l’ennemi, qu’il fut forcé de se retirer derrière ses propres ouvrages. A l’affaire du 8 mai, le tambour Tarapon, avec 6 camarades, attaqua un groupe de 8 autrichiens qui emmenaient 2 français, délivra ceux-ci et fit prisonnière leur escorte.

Voici la lettre du sergent-major Hauchard, datée du 9 mai 1793, et qui racontait les combats sous Valenciennes :
« Le 1er mai, le feu a commencé à 4 heures du matin et n’a fini qu’à 9 heures du soir ; hier ce fut la même chose. Dans ces deux affaires, nous avons eu beaucoup de blessés. Dans celle du 1er, nous avons eu à peu près 200 tués et 600 blessés. Hier je ne sais pas le nombre des tués mais le nombre des blessés est moins considérable que le 1er. L’ennemi est dans Raismes et très fortement retranché. Il sera difficile de le débusquer de là. Le pays est couvert de bois qui sont pleins de redoutes. Hier, nous nous sommes emparés par trois fois de leurs premières redoutes, et chaque fois on fut obligé de les abandonner, parce que celle-là prise, ils se retirent dans d’autres qui battent et écrasent les premières.
La perte de notre bataillon dans ses deux affaires n’est pas considérable. Le 1er mai, nous avons eu 3 hommes tués et 10 blessés. Hier, nous n’avons eu que 1 tué et 6 blessés, mais il faut regardé les blessés comme des hommes perdus pour la République car presque tous ont eu les bras ou les jambes emportées. »

Le 1er bataillon des volontaires de Paris quitta Valenciennes pendant la nuit du 23 mai en se glissant entre deux colonnes ennemies.

Faisant partie de la 4ème division de l’armée du Nord, le bataillon était campé à Aubancheul le 7 juillet, puis sous Bailleul le 28 août, et à Montauban le 31 août. Son dépôt étant à Bapaume depuis le 16 mai, l’effectif du bataillon était revenu à 635 hommes.

En septembre, il occupa de nouveau, sous les murs de Bailleul, le camp Saint-Antoine où il eut de fréquentes escarmouches avec les autrichiens en y perdant quelques hommes. Le 13 septembre, il fut déployé en tirailleurs à la bataille de Menin, puis se dirigea ensuite vers Maubeuge, alors bloqué.

Arrivé à la hauteur de Soire-le-Château, près de Wattignies, il prit part à l’attaque qui se fit sur ce point le 15 octobre, et où, après avoir repoussé les tirailleurs qu’il avait en tête, chargé à son tour par un régiment de cavalerie qui avait déjà enfoncé l’aile droite de la division, l’attendit de pied ferme, fit son feu à bout portant et lui culbuta hommes et chevaux. Le peu qui s’en échappa se sauva laissant le front du bataillon couvert de morts et de blessés, parmi ces derniers était le neveu du prince de Cobourg.
Le lendemain, le combat recommença, mais le bataillon ne fut pas aussi heureux. Assailli par différents corps de cavalerie, au moment où il faisait un mouvement pour se mettre à l’abri d’une forte artillerie qui le foudroyait, il partit en déroute et se rallia dans un petit bois qui se trouvait non loin de là. Bientôt cerné dans ce bosquet, il envoya sur ses bords des tirailleurs, qui faisant feu de toutes parts, éloignèrent l’ennemi et permirent le retour du bataillon à l’armée, qu’il rejoignit en laissant derrière lui 36 hommes tués ou blessés et une pièce de canon.

Le 27 octobre, il fit une reconnaissance sur Charleroi où il eut quelques tiraillements avec l’ennemi, puis rétrograda dans la nuit.

En novembre, il fut envoyé au secours de Landau, bloqué depuis trois mois. Le 28 novembre, il se trouva à la bataille de Kaiserslautern où l’armée française échoua à l’attaque des retranchements ennemis. Le bataillon y perdit 10 hommes et soutint le lendemain la retraite sans éprouver le moindre incident.

Cette affaire manquée, il se porta à la Verrerie de Malensthal, devant le camp retranché des autrichiens et des prussiens à Lembach, s’y battit journellement sans perdre cependant beaucoup de monde.

De là, se rendant avec 5 ou 6 bataillons à l’attaque des lignes de Wissembourg, il trouva un poste considérable d’autrichiens retranchés à la position dite du « Pigeonnier » qui l’arrêta tout court. Le bataillon fit son possible pour débusquer l’ennemi mais l’artillerie formidable massacrait tout ce qui se présentait. Aussi, après cet essai infructueux, le bataillon se contenta d’observer l’ennemi les 24, 25 et 26 décembre, pendant lesquels on se canonna fortement de part et d’autre. Le 1er bataillon des Volontaires de Paris perdit à cette affaire une trentaine d’hommes.
Sur ces entrefaites, Landau fut débloqué et l’ennemi se retira, poursuivi par le bataillon jusqu’à la frontière.



Pertes (non exhaustives) du 18 mars 1793 à Neerwinden :
RAOUX, lieutenant, blessé de plusieurs coups de sabre.
CASTEL, sous-lieutenant, blessé d’un coup de lance dans la bouche.
BRION Louis, volontaire, blessé d’un coup de lance au flanc gauche.
ROBBE Jean-François, volontaire, plusieurs blessures.

Pertes (non exhaustives) du 8 mai 1793 au Bois d’Anzin :
MICHELIN, capitaine, coup de feu à la jambe gauche.

Pertes (non exhaustives) du 11 mai 1793 à Raismes :
BARBET Guillaume, volontaire, tué en tirailleur.

Pertes (non exhaustives) de septembre 1793 sous Bailleul et à Menin :
USSE Guillaume, volontaire, blessé d’une balle à la cuisse gauche le 8 septembre.
DILION Barthélemy, volontaire, décédé le 15 des suites d’une blessure reçue la veille.
MARCHET Jean-Marie, volontaire, blessé d’un coup de baïonnette au bas ventre.

Pertes (non exhaustives) des 15 et 16 octobre 1793 à Wattignies :
PICHARD François-Marie, volontaire, blessé d’un biscaïen à la main droite.
JULIENNE, lieutenant, blessé d’une balle dans la main gauche et autres blessures à la tête et au dos.
RENAUD Pierre-Xavier, sergent, tué.
CAPITAN François-Xavier, caporal de grenadiers, tué.
ANDRIEUX André, caporal, tué.
JEANNON Jean-Baptiste, canonnier, tué.
MALAFOSSE Pierre, canonnier, tué.
ALBOUT Michel, tambour de grenadiers, tué.
PRUDHOMME, volontaire, tué.
DESANGES Pierre, volontaire, tué.
DUCHE Antoine, disparu après avoir été blessé.
BRION Louis, sergent, blessé d’une balle dans la jambe gauche.
HUTPIN Sulpice, volontaire, blessé d’un coup de sabre.

Pertes (non exhaustives) du 28 novembre 1793 à Kaiserslautern :
GOUDOUX Pierre-Guillaume, caporal, tué.

Pertes (non exhaustives) du 12 décembre 1793 :
LEBEAU Nicolas, caporal, blessé.

Pertes (non exhaustives) du 19 décembre 1793 à Lembach :
MARCHET Jean-Marie, volontaire, blessé d’une balle à la main gauche.
FLEURY Jacques-François, sergent, fait prisonnier.

Pertes (non exhaustives) de la fin décembre 1793 sous Wissembourg :
GALLIEN François, caporal, tué dans l’attaque du « Pigeonnier ».
MOREAU, sous-lieutenant, blessé d’une balle dans la cuisse gauche.
BERTAUD Jean-Baptiste,volontaire, blessé d’une balle dans la cuisse gauche, amputé.




1794-1795

Ensuite, le 1er bataillon des Volontaires de Paris se rendit à Saint-Wendel dans l’électorat de Trêves, où on le trouve le 4 janvier 1794. Il prend quelques jours de repos, va à Phalsbourg, où il est en mars, puis est ramené à Metz en avril où son dépôt est établi. De cette date à début juin, il reçoit 535 hommes pour le reconstituer dans son entier et même augmenter sensiblement son effectif initial.

Composition du bataillon le 1er juin 1794 :

ETAT-MAJOR

PERRIN, lieutenant-colonel, chef du bataillon.
BILLING, quartier-maître trésorier.
CHATELARD, adjudant-major
PAROT, chirurgien-major.
+ 1 adjudant sous-officier, 1 tambour-major, 1 caporal-tambour, 1 maître tailleur, 1 maître armurier, 1 maître cordonnier.


Compagnie des grenadiers (83 hommes) :
- Capitaine ADDENET
- Lieutenant RAYMOND
- Sous-lieutenant HILLEBRAND

1ère Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine VIENOT
- Lieutenant MARLIN
- Sous-lieutenant CUVILLIERS

2ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine GATINE
- Lieutenant THUILLIER
- Sous-lieutenant MOREAU

3ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine HUIN
- Lieutenant MENIL
- Sous-lieutenant BAILLEUL

4ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine PULLEU
- Lieutenant SANTOL
- Sous-lieutenant MOLIEN

5ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine FIORY
- Lieutenant ROUGEMONT
- Sous-lieutenant BICHEBOIS

6ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine DELAISTRE
- Lieutenant BLERZY
- Sous-lieutenant CHERON

7ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine MICHELIN
- Lieutenant BANSARD
- Sous-lieutenant THOOSSE

8ème Compagnie de fusiliers (123 hommes) :
- Capitaine DECLAIS
- Lieutenant HUMBLOT
- Sous-lieutenant FOURNIER

Compagnie de canonniers (75 hommes) :
- Capitaine MAUFROY
- Lieutenant ROUSSEL
- Sous-lieutenant THOMAS



Le bataillon repartit en campagne le 8 juillet 1794. Il vint d’abord occuper le poste de protection de la route de Bliecastel, puis fut du côté de Saint-Imbert où il eut quelques escarmouches avec l’ennemi, marcha de là à une expédition sur Lautrec, en chassa quelques postes de cavalerie et revint ensuite à sa position de Saint Imbert. Peu de temps après, il alla à la conquête du pays de Trêves et assista, le 8 août 1794, à la bataille de Pellingen au succès de laquelle il participa en tournant l’ennemi sur ses arrières, le forçant ainsi à la retraite. Enfin, il s’empara le jour même du poste important de Consarbrück.

Ces deux positions enlevées, le bataillon revint passer quelque temps à la première, puis se porta sur les hauteurs de Cerf, où, l’ennemi ayant surpris un jour un escadron de cavalerie qui était cantonné dans le village, la compagnie des grenadiers, seule, y descendit promptement et en rechassa l’ennemi à qui elle tua deux hommes et en pris trois avec leurs chevaux.

Ensuite, le bataillon se rendit au blocus de Mayence où il resta tant que le siège dura. Le 30 avril 1795, il fit parti de la colonne qui attaqua la position du Plateau, près de cette ville. Ses grenadiers, détachés et réunis à d’autres de plusieurs bataillons, parvinrent bien à s’en emparer, mais y furent criblés et y laissèrent une quinzaine d’hommes de la compagnie. La bataillon, qui voulut aussi essayé d’y monter de son côté, échoua également dans son entreprise et se retira après avoir perdu inutilement une quarantaine d’hommes.

Enfin, à l’armée du Rhin et Moselle, au bivouac devant Mayence, le 29 juin 1795, le général Schauenbourg, formait la 201ème demi-brigade, en amalgamant le 1er bataillon de Paris, le 1er des Ardennes et le 3ème de la Drôme.


Pertes (non exhaustives) du 1er octobre 1794 :
GEOFFROIS Eustache, caporal, blessé d’une balle dans la hanche gauche.

Pertes (non exhaustives) en octobre 1794 dans la pays de Trêves :
GARNIER Thomas, caporal-fourrier, décédé le 16 des suites de plusieurs blessures.

Pertes (non exhaustives) du siège de Mayence :
CLAUSE François, volontaire, tué le 24 décembre 1794
LE FORT Pierre, sergent, tué le 30 avril 1795 à l’attaque du Plateau.
LE BOCAIN
LE BOCAIN


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum