conférence
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conférence
Salut !
une conférence est organisée au Mans le 22 octobre prochain à 20h00 sur deux sujets : "Vendéens et Chouans contre la République" et "La bataille du Mans".
celle-ci a lieu au foyer Verdigné, 87 rue d'Isaac.
En espérant vous y croiser !
une conférence est organisée au Mans le 22 octobre prochain à 20h00 sur deux sujets : "Vendéens et Chouans contre la République" et "La bataille du Mans".
celle-ci a lieu au foyer Verdigné, 87 rue d'Isaac.
En espérant vous y croiser !
le scribe
Re: conférence
Salutations L'Scribe du Bocage,
Sais-tu si il sera possible de récupérer le corum de cette conférence quelque part? Le sujet est très intéressant, mais le lieu de conférence éloigné...
Sais-tu si il sera possible de récupérer le corum de cette conférence quelque part? Le sujet est très intéressant, mais le lieu de conférence éloigné...
La Fougue ar boureler
Re: conférence
Salut La Fougue !
Cette conférence semble en effet très intéressante, d'autant plus que les récentes découvertes archéologiques du Mans ont ranimé le débat historigraphique sur ce sujet. Je ne sais pas si une publication des résultats de cette conférence verra le jour, je poserai la question. Mais je résumerai sur ce forum les principaux thèmes du débat.
Cher Franck,
oh non, je ne me présenterai ni en bleu ni en blanc, seulement en un passionné de cette période à l'écoute des nouveaux travaux effectués sur ce tragique épisode de notre histoire commune.
Cette conférence semble en effet très intéressante, d'autant plus que les récentes découvertes archéologiques du Mans ont ranimé le débat historigraphique sur ce sujet. Je ne sais pas si une publication des résultats de cette conférence verra le jour, je poserai la question. Mais je résumerai sur ce forum les principaux thèmes du débat.
Cher Franck,
oh non, je ne me présenterai ni en bleu ni en blanc, seulement en un passionné de cette période à l'écoute des nouveaux travaux effectués sur ce tragique épisode de notre histoire commune.
le scribe
Re: conférence
et ,pourquoi pas en bleu ..? tu serais pas hors sujet ...! c'est bien sur les blancs et les bleus ...?
de plus ,je suis sûre qu'ils n'ont jamais vu un bleu de prés au Mans ...!!!
de plus ,je suis sûre qu'ils n'ont jamais vu un bleu de prés au Mans ...!!!
la giberne
Re: conférence
OH QUE SI l'ami !!! .... c'était déjà une ville très républicaine pendant la Révolution ...et depuis qui alterne entre le parti communiste et le parti socialiste ...alors tu vois, les bleus sont plutôt les bienvenus !!!
le scribe
Re: conférence
et voila ...!!!
ils ont mis "le scribe en colére en refusant qu'il vienne en bleu !!!!!
Un collège entièrement détruit par un incendie au Mans, pas de victime
Un collège a été "entièrement détruit" dans un incendie "vraisemblablement criminel" qui n'a pas fait de victimes au Mans, mardi à l'aube, a-t-on appris auprès du maire, Jean-Claude Boulard (PS).
"Le collège est entièrement brûlé. L'hypothèse la plus probable est une origine criminelle", a déclaré à l'AFP l'élu, qui s'est rendu sur place aux côtés du préfet. "Il n'y a pas de victimes", a-t-il ajouté.
L'incendie, qui s'est déclaré peu après minuit, ne s'est pas propagé aux habitations voisines et était "maîtrisé" à 05H00, a indiqué le colonel Pascal Ribot, directeur départemental des services de secours de la Sarthe.
Le collège Val d'Huisne, construit en 1970 dans la quartier des Sablons et accueillant 250 élèves, était de type "Pailleron", du nom de celui, à structure métallique, qui avait brûlé en faisant 20 morts à Paris en 1973. Il avait été rénové il y a une dizaine d'années.Une maison de quartier sera ouverte à partir de 07H45 pour accueillir les élèves et informer les familles, a précisé le maire, et une conférence de presse organisée en fin de matinée à l'issue d'une réunion de travail avec les enquêteurs et des secours.
Les causes du sinistre n'ont pas été immédiatement détaillées.
Selon des informations recueillies par un correspondant de l'AFP sur place mais non confirmées de source officielle, les grilles d'accès à l'établissement étaient bloquées par des poubelles et des chariots de supermarché à l'arrivée des secours.
L'incendie est survenu dans un contexte de tension sociale autour du projet gouvernemental de réforme des retraite. Lundi, des voitures avaient notamment été incendies en marge de manifestations à Lyon, Nantes et Rouen.
ils ont mis "le scribe en colére en refusant qu'il vienne en bleu !!!!!
Un collège entièrement détruit par un incendie au Mans, pas de victime
Un collège a été "entièrement détruit" dans un incendie "vraisemblablement criminel" qui n'a pas fait de victimes au Mans, mardi à l'aube, a-t-on appris auprès du maire, Jean-Claude Boulard (PS).
"Le collège est entièrement brûlé. L'hypothèse la plus probable est une origine criminelle", a déclaré à l'AFP l'élu, qui s'est rendu sur place aux côtés du préfet. "Il n'y a pas de victimes", a-t-il ajouté.
L'incendie, qui s'est déclaré peu après minuit, ne s'est pas propagé aux habitations voisines et était "maîtrisé" à 05H00, a indiqué le colonel Pascal Ribot, directeur départemental des services de secours de la Sarthe.
Le collège Val d'Huisne, construit en 1970 dans la quartier des Sablons et accueillant 250 élèves, était de type "Pailleron", du nom de celui, à structure métallique, qui avait brûlé en faisant 20 morts à Paris en 1973. Il avait été rénové il y a une dizaine d'années.Une maison de quartier sera ouverte à partir de 07H45 pour accueillir les élèves et informer les familles, a précisé le maire, et une conférence de presse organisée en fin de matinée à l'issue d'une réunion de travail avec les enquêteurs et des secours.
Les causes du sinistre n'ont pas été immédiatement détaillées.
Selon des informations recueillies par un correspondant de l'AFP sur place mais non confirmées de source officielle, les grilles d'accès à l'établissement étaient bloquées par des poubelles et des chariots de supermarché à l'arrivée des secours.
L'incendie est survenu dans un contexte de tension sociale autour du projet gouvernemental de réforme des retraite. Lundi, des voitures avaient notamment été incendies en marge de manifestations à Lyon, Nantes et Rouen.
la giberne
Re: conférence
Déconne pas .... les RG pourraient croire que c'est moi
Je vous l'ai déjà dit, je n'irai ni en bleu ni en blanc... ni en rouge !!! ... ni en noir, ni en vert ... ...mince alors ! ça devient de plus en plus difficile de ne pas être qualifié d'appartenir à quelque chose !!! ...il semble que toutes les couleurs ont déjà été prise par des mouvements politico-religieux !!!
et même les couleurs de l'arc en ciel reprises par les homos .... ...fait chier ... société de m....
Je vous l'ai déjà dit, je n'irai ni en bleu ni en blanc... ni en rouge !!! ... ni en noir, ni en vert ... ...mince alors ! ça devient de plus en plus difficile de ne pas être qualifié d'appartenir à quelque chose !!! ...il semble que toutes les couleurs ont déjà été prise par des mouvements politico-religieux !!!
et même les couleurs de l'arc en ciel reprises par les homos .... ...fait chier ... société de m....
le scribe
Re: conférence
déconne pas le scribe ils vont t'embaucher dans leurs rangs si tu note:
ont te verraient bien avec une tchotte jupette comme les Ecossais..........
OK je....... ............
et même les couleurs de l'arc en ciel reprises par les homos .... ...fait chier ... société de m....
ont te verraient bien avec une tchotte jupette comme les Ecossais..........
OK je....... ............
Pied Rouge
Re: conférence
vas-y tout nu, comme sur les plages de st trop', y aura p't êt' des gendarmes en bleu pour te poursuivre, des homos en rose pour t'attendre et des carrés blancs pour te cacher!!!!!
La Fougue ar boureler
Re: conférence
La conférence était très intéressante et avait pour principal thème novateur les récentes recherches archéologiques sur les charniers découverts au Mans.
Voici une sorte de résumé sur ce qui a été dit :
Une équipe de l’Inrap fouille actuellement, sur prescription de l’État (DRAC Pays-de-la Loire), l’emplacement du futur espace culturel des Jacobins dont la ville du Mans est maître d’ouvrage. Les archéologues exhument les victimes des combats meurtriers des 12 et 13 décembre 1793. Cet épisode des guerres de Vendée, connu par les textes, était inconnu du point de vue de l’archéologie, aucun charnier lié à cet événement n’ayant fait l’objet d’une étude archéo-anthropologique.
La virée de Galerne et la bataille du Mans
Le 10 décembre 1793, l’armée catholique et royale s’empare du Mans. Les troupes républicaines reprennent la ville les 12 et 13 décembre. 20 000 à 30 000 soldats républicains affrontent 30 000 à 60 000 Vendéens dont 10 000 à 20 000 combattants. Le gros de l’armée vendéenne fuit la ville à marche forcée en direction de Laval. À la suite des combats, la répression envers les prisonniers et les fuyards, malades, blessés, vieillards, femmes et enfants, va se dérouler au Mans et alentours. 2 000 à 5 000 Vendéens vont perdre la vie dans cette bataille, qui fera une centaine de morts parmi les forces républicaines. Cette grande armée vendéenne composée principalement d’Angevins était déjà sujette à une forte mortalité, sans combattre, liée à une épidémie de dysenterie accompagnée de fièvre putride : « la maladie brigantine ».
La bataille du Mans est un épisode important de « la virée de Galerne » au cours de la première guerre de Vendée. La galerne désigne le vent du Nord-Ouest et caractérise ici et pour les Vendéens les pays au Nord de la Loire. La virée de Galerne débute le 18 octobre 1793, au lendemain de la défaite de Cholet. Elle s’achève par l’anéantissement de l’armée catholique et royale dirigée par Henri de la Rochejacquelin, généralissime de 21 ans, à Savenay, le 23 décembre 1793, par les troupes de Kléber.
Archéologie d’une catastrophe
Aujourd’hui, une partie des fosses contenant ces victimes est pour la première fois fouillée dans des conditions optimales par cette équipe d’anthropologues et d’archéologues. Neufs charniers contiennent les restes d’au moins 140 sujets. Les individus sont parfois tête bêche. Certains sujets possèdent encore boutons de chemise et de culottes, boucle de bottes ou de guêtres, canif, chapelet…
La majorité des fosses a été condamnée par une épaisse couche de chaux vive. La disposition anarchique des corps évoque un charnier creusé dans l’urgence, sans réel geste funéraire.
Hormis plusieurs adolescents, les sujets inhumés sont tous des adultes tant hommes que femmes.
De nombreux corps portent les stigmates osseux de combats violents à l’arme blanche : fractures, incisions nettes, mandibule tranchée, maxillaire coupé, omoplate percée… Les impacts d’armes à feu sur l’os sont minoritaires mais bien présents, confirmés par la découverte de balles et de clous révélateurs de tirs à mitraille.
Anthropologie des combats
L’étude fine de ces lésions (macroscopique et microscopique), leur localisation, leur taille, leur direction et angulation permet la reconstitution des gestes responsables du traumatisme, leur chronologie, ainsi que l’identification de l’arme ou de l’objet responsable de la blessure (poids, puissance, état…) et la mise en relation avec les données historiques disponibles sur l’armement de la fin du XVIIIe siècle. La caractérisation de ces coups portés par des armes décrites dans les textes et connues dans les musées permettra la création d’un référentiel pour d’autres types de conflits armés et non documentés. En cela aussi cette fouille s’inscrit dans une démarche de recherche novatrice.
Anthropologie d’une population
Au-delà de l’événement, l’étude ostéologique permettra de dresser un bilan complet d’une population de la fin du XVIIIe. La soudaineté des décès et la contemporanéité des défunts offrant une possibilité rare de caractériser une population par son étude démographique et sanitaire.
En 2005, l’Inrap avait exhumé le camp napoléonien d’Étaples (1803-1805), établi par la Grande Armée en vue de la conquête de l’Angleterre. Aujourd’hui un important épisode de la Révolution est éclairé par cette découverte archéologique majeure. Les recherches entreprises au Mans sont une occasion exceptionnelle d’appréhender le comportement d’une société face à une crise (en l’occurrence des milliers de morts jonchant les rues de la ville), de percevoir la nature des combats à travers la traumatologie, et de mettre en évidence le recrutement démographique des engagés dans ce conflit révolutionnaire.
Les sépultures « de crise » ou « de catastrophe » sont un thème de recherche novateur en archéologie des temps modernes. Après les charniers de Vilnius (Lituanie) et de ceux de Kaliningrad (fédération de Russie), l’Inrap fouillera prochainement à Borisov, en collaboration avec l'Institut d'histoire de l'académie des sciences de Biélorussie à Minsk, l'emplacement des pontons construits sur la Bérézina par la Grande Armée lors de la retraite de Russie en novembre 1812.
Voici une sorte de résumé sur ce qui a été dit :
Une équipe de l’Inrap fouille actuellement, sur prescription de l’État (DRAC Pays-de-la Loire), l’emplacement du futur espace culturel des Jacobins dont la ville du Mans est maître d’ouvrage. Les archéologues exhument les victimes des combats meurtriers des 12 et 13 décembre 1793. Cet épisode des guerres de Vendée, connu par les textes, était inconnu du point de vue de l’archéologie, aucun charnier lié à cet événement n’ayant fait l’objet d’une étude archéo-anthropologique.
La virée de Galerne et la bataille du Mans
Le 10 décembre 1793, l’armée catholique et royale s’empare du Mans. Les troupes républicaines reprennent la ville les 12 et 13 décembre. 20 000 à 30 000 soldats républicains affrontent 30 000 à 60 000 Vendéens dont 10 000 à 20 000 combattants. Le gros de l’armée vendéenne fuit la ville à marche forcée en direction de Laval. À la suite des combats, la répression envers les prisonniers et les fuyards, malades, blessés, vieillards, femmes et enfants, va se dérouler au Mans et alentours. 2 000 à 5 000 Vendéens vont perdre la vie dans cette bataille, qui fera une centaine de morts parmi les forces républicaines. Cette grande armée vendéenne composée principalement d’Angevins était déjà sujette à une forte mortalité, sans combattre, liée à une épidémie de dysenterie accompagnée de fièvre putride : « la maladie brigantine ».
La bataille du Mans est un épisode important de « la virée de Galerne » au cours de la première guerre de Vendée. La galerne désigne le vent du Nord-Ouest et caractérise ici et pour les Vendéens les pays au Nord de la Loire. La virée de Galerne débute le 18 octobre 1793, au lendemain de la défaite de Cholet. Elle s’achève par l’anéantissement de l’armée catholique et royale dirigée par Henri de la Rochejacquelin, généralissime de 21 ans, à Savenay, le 23 décembre 1793, par les troupes de Kléber.
Archéologie d’une catastrophe
Aujourd’hui, une partie des fosses contenant ces victimes est pour la première fois fouillée dans des conditions optimales par cette équipe d’anthropologues et d’archéologues. Neufs charniers contiennent les restes d’au moins 140 sujets. Les individus sont parfois tête bêche. Certains sujets possèdent encore boutons de chemise et de culottes, boucle de bottes ou de guêtres, canif, chapelet…
La majorité des fosses a été condamnée par une épaisse couche de chaux vive. La disposition anarchique des corps évoque un charnier creusé dans l’urgence, sans réel geste funéraire.
Hormis plusieurs adolescents, les sujets inhumés sont tous des adultes tant hommes que femmes.
De nombreux corps portent les stigmates osseux de combats violents à l’arme blanche : fractures, incisions nettes, mandibule tranchée, maxillaire coupé, omoplate percée… Les impacts d’armes à feu sur l’os sont minoritaires mais bien présents, confirmés par la découverte de balles et de clous révélateurs de tirs à mitraille.
Anthropologie des combats
L’étude fine de ces lésions (macroscopique et microscopique), leur localisation, leur taille, leur direction et angulation permet la reconstitution des gestes responsables du traumatisme, leur chronologie, ainsi que l’identification de l’arme ou de l’objet responsable de la blessure (poids, puissance, état…) et la mise en relation avec les données historiques disponibles sur l’armement de la fin du XVIIIe siècle. La caractérisation de ces coups portés par des armes décrites dans les textes et connues dans les musées permettra la création d’un référentiel pour d’autres types de conflits armés et non documentés. En cela aussi cette fouille s’inscrit dans une démarche de recherche novatrice.
Anthropologie d’une population
Au-delà de l’événement, l’étude ostéologique permettra de dresser un bilan complet d’une population de la fin du XVIIIe. La soudaineté des décès et la contemporanéité des défunts offrant une possibilité rare de caractériser une population par son étude démographique et sanitaire.
En 2005, l’Inrap avait exhumé le camp napoléonien d’Étaples (1803-1805), établi par la Grande Armée en vue de la conquête de l’Angleterre. Aujourd’hui un important épisode de la Révolution est éclairé par cette découverte archéologique majeure. Les recherches entreprises au Mans sont une occasion exceptionnelle d’appréhender le comportement d’une société face à une crise (en l’occurrence des milliers de morts jonchant les rues de la ville), de percevoir la nature des combats à travers la traumatologie, et de mettre en évidence le recrutement démographique des engagés dans ce conflit révolutionnaire.
Les sépultures « de crise » ou « de catastrophe » sont un thème de recherche novateur en archéologie des temps modernes. Après les charniers de Vilnius (Lituanie) et de ceux de Kaliningrad (fédération de Russie), l’Inrap fouillera prochainement à Borisov, en collaboration avec l'Institut d'histoire de l'académie des sciences de Biélorussie à Minsk, l'emplacement des pontons construits sur la Bérézina par la Grande Armée lors de la retraite de Russie en novembre 1812.
le scribe
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